DJI améliore son système de géofencing
DJI s’est penché sur le système de géorepérage (geofencing) de ses drones professionnels.
Le 17 juillet, DJI a annoncé avoir mobilisé de nouvelles ressources en interne afin de permettre de répondre aux autorisations de vol des pilotes professionnels. L’industriel s’est ainsi penché sur l’ « accélération du processus de déverrouillage grâce à une procédure de demande simplifiée et un délai de réponse de 30 minutes », explique-t-il.
En effet, de nombreuses zones à travers le monde sont interdites au survol par drones. C’est notamment le cas des sites sensibles, appellation qui peut regrouper les aéroports, les prisons, les centrales nucléaires, les infrastructures industrielles, et autres installations critiques. Afin d’empêcher le survol de ces espaces par les drones, DJI a introduit un système de geofencing sur ses aéronefs. Cette technologie agit comme une barrière virtuelle qui empêche le drone de la franchir, et ce même si son pilote souhaite continuer à avancer.
Cependant, si ces zones sont interdites au survol, les pilotes professionnels peuvent bénéficier d’autorisations spécifiques de la part des autorités. « Les pilotes de drones professionnels autorisés à voler dans des endroits sensibles peuvent désormais suivre une procédure de demande simplifiée et recevoir les codes de déverrouillage » rapidement, détaille DJI. L’industriel s’est ainsi dotée d’une équipe disponible 24h/24, capable de « traiter les demandes et de fournir rapidement les codes de déverrouillage dans le monde entier », ajoute DJI.
Afin d’obtenir les codes nécessaires à la pénétration de la zone, les pilotes professionnels pourront télécharger sur une plateforme en ligne les informations relatives à leurs drones ainsi que les autorisations obtenues auprès des instances réglementaires. Par ailleurs, « pour la toute première fois, les utilisateurs des drones professionnels pourront inclure plusieurs drones dans une seule demande de déverrouillage », indique DJI.